mercredi 10 octobre 2007

Le « Che » 40 ans après.


Le Mardi 9 Octobre 2007 : cela fais 40 ans que Che Guevara est mort.


Tout le monde le connais, du moins de nom, icône mondiale, on le voit plus souvent sur des tee-shirts que l’ont peut en apprendre sur son histoire. Pourquoi ? Qui était vraiment le Che ? Prenons 3 journaux et analysons leur façon de parler de cet anniversaire.


Pour réaliser ce petit comparatif, voici les journaux que j’ai en main :
- Metro (9/10/2007)
- Le Figaro (9/10/2007)
- Libération (9/10/2007)


Première remarque : alors que Metro et le Figaro n’en font qu’une page (pour les deux, la page 2), Libération nous gratifie d’un cahier central entièrement consacré au Che. Mais même entre les deux premier cité la différence ce fait sur la une : Figaro consacre un carré de 2-3 lignes, Metro en fait sa une. Libération lui en fais le haut de page de la une.


C’est un premier déséquilibre dans le traitement de l’information, en pleine période ou le gouvernement est critiqué pour différentes réformes, Libération peut se permettre de faire un cahier central, alors que Metro et Le Figaro sont plus sobres sur cette information.


Assez difficile de résumer convenablement le cahier de Libération, mais globalement il est plutôt élogieux pour l’ancien révolutionnaire. Je relève certaines expressions « Robin des bois », des jeunes « fier qu’il soit de (leur) pays : L’Argentine ». Il est décrit comme un enfant de bonne famille, tourné vers la morale « socialiste ». On apprend par un Bolivien que le Che s’ai sacrifié (selon lui) pour la liberté de tous.


De son côté le Figaro ne revient pas tant sur le parcours de l’homme mais ce questionne : mérite t-il d’être une icône mondiale ? En effet le titre est déjà éloquent sur la teneur de l’article « Le Che, ange cruel, tombe de son piédestal ». Ici il est vu comme une image commerciale une façon de faire vendre des termes tels que « chien de garde de Castro » ou « Paravent des illusions » sont très critiques, on lui reproche même que finalement il n’était pas si courageux que ça.


Metro prend lui aussi l’axe de l’icône commerciale, la une est fais de produit dérivé à l’image du révolutionnaire. Le quotidien gratuit s’intéresse donc au coup marketing. Le corps de l’article est finalement peu important, deux interview néanmoins à souligner un pour et un contre. Le pour est l’ancien candidat à la Présidentielle, Oliver Besancenot, qui semble en faire un modèle, et un journaliste cubain, Jacobo Machover qui souligne que le Che était un Stalinien fantastique. Aucun commentaire d’un journaliste de la rédaction à ce sujet. On peut donc dire que la vue est plutôt neutre.


Curieusement alors que Libération fait douze pages sur l’information on parle très peu de la manipulation de cet homme pour faire vendre. « Miraculeux » selon un Bolivien qui l’a connu. Ainsi l’axe de Libération est clairement en faveur de l’histoire du Che, il est quasiment mis en héros. Seul contrepoids, l’interview du journaliste, le même que pour Métro, Jacobo Machover, plus complète néanmoins. Pour lui son image « romantique » est en partie dû à une propagande par Fidel Castro.


Côté interview Le Figaro reprend celle d’Oliver Besancenot et aussi d’un ancien combattant au côté du Che, qui lui souligne la volonté et le courage de son ancien compagnon de bataille. Malgré tout l’article met un doute sur la bonne réputation dont bénéficie l’argentin et critique l’image marketing qu’il est devenu. On lui à crée une belle histoire, on fait de lui un homme bien, pour vendre, pour la propagande pour le compte de Cuba et de Fidel Castro.


On remarque donc, si l’ont excepte Metro, trop court, la grande différence entre Libération et Le Figaro qui l’un le glorifie l’autre met clairement en doute son image.

mardi 9 octobre 2007

Introduction au blog

Comme indiqué dans le top du blog, celui-ci est fait pour parler de l'actu, pourquoi ?
Car je suis Etudiant en Sciences Politiques, j'ai un rêve : être journaliste. Comme beaucoup de monde me direz-vous. Oui pas faux. Oui mais moi je veux tout faire pour y arriver et pas seulement compter sur la chance ou les relations (que je n'ai pas de toutes façon).

Donc j'ai décidé de suivre des Etudes de Sciences Politiques, certes les écoles de journalismes existent, mais difficiles d'accès après un bac STT et surtout très couteuses. De plus la fac ouvre l'esprit critique et la culture générale et un lieu ou l'apprentisage de l'autonomie est primordiale pour y survivre.

Après avoir découvert le peu de fac qui font de la Science Politique dès la L1, j'ai décidé d'envoyer un dossier pour la fac la plus proche de moi et un autre dans une fac où celà commence en L3 après deux ans de Droit.

Résultats des courses : refusé dans la première accepté dans la seconde. Quitte à faire deux ans de droit allons y, le rêve est au bout. Je paye mes frais, mais j'envoye tout de même une demande rectorale pour la L1 en Sciences Politiques dans la fac qui m'a refusé (manque de places), bref je n'y crois pas trop mais je tente.

Bonne nouvelle : la demande marche et me voilà étudiant là où je voulais. La vie m'a donc offert une chance (sauf pour re-payer des frais dans une autre fac du coup) à moi de saisir ma chance.

Et rattraper le retard dû à un bac STT, un an d'arret d'Etudes, et ma nullité sans nom en langue, actuellement j'ai commencé à lire Le prince de Machiavel, livre très connu, mais surtout archi cité par les profs, je me suis donc dit "lit le ça t'aideras".

Me voici donc à lire un livre, ça remontait à longtemps. Et donc ce blog, sorte de "revue" de presse personnelle, un peu à ma façon, de toute façon j'en aurais à faire pour mes cours.

Je suis désolé pour les fautes d'orthographe, j'esseyerais d'amélioré celà article après article promis.

Voilà voilà il me tarde de faire mon tout premier vrai article.

A bientôt :)